Le 29 octobre 2020, la Loi qui vise principalement à améliorer la flexibilité du régime d’assurance parentale afin de favoriser la conciliation famille-travail a été sanctionnée. Cette loi, dite loi 51, a pris effet le 1er janvier 2021 et elle permet beaucoup plus de flexibilité pour les nouveaux parents, adoptants ou non. Cet article se veut un résumé de l’article de madame Sophie Mathieu, chercheuse à la TELUQ et spécialisée en politique familiale au Québec, paru sur le site web d’Options politiques.
Selon le profil des prestataires du Régime québécois d’assurance parentale 2018 et rapporté par Mme Mathieu, 90% des familles québécoises reçoivent une prestation parentale. La chercheuse a d’ailleurs démontré que cette proportion était bien supérieure au reste du Canada.
Elle commence en abordant l’augmentation de la flexibilité. D’abord par le fait que la période où les prestations peuvent être utilisées a été rallongées et donc que les parents peuvent désormais alterner entre un travail rémunéré et une période de congé parental.
Ensuite, les prestataires peuvent gagner la différence entre leur revenu régulier et ce que leur verse le RQAP. Cependant, pour chaque dollar supplémentaire gagné, un dollar leur sera coupé au RQAP.
Voici un tableau récapitulatif sur les ajouts à la RQAP qui était dans l’article de la chercheuse.
Aussi, d’autres inégalités seront éliminées. Les parents adoptants, comme les parents monoparentaux auront aussi droit à un maximum de 55 semaines comme c’est le cas pour les parents biologiques et en couple. La mesure pour les parents monoparentaux sera lancée en janvier 2022.
Finalement, la chercheuse termine en disant que l’accès à la prestation de paternité n’est pas conditionnel à la participation de la conjointe, ce qui est le cas au fédéral. Sur ce point, le Québec se démarque en la matière. Cependant, peu de pères (30%) utilisent au moins une semaine et plus de prestations parentales. C’est pourquoi le Québec a bonifié son offre en ce sens : permettre aux pères de s’impliquer davantage dans l’éducation de leur enfant.
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